Ca y est, le magnolia est en fleur, les abricotiers se sont vêtus de blanc ! Les primevères ont laissé la place aux jacinthes et les tulipes pointent le bout de leur nez.
Les températures se font plus clémentes et on profite même de manger dehors lorsqu’il ne souffle pas trop (et oui, ça arrive même à Martigny !) !
 
C’est sûr, l’été arrive bientôt !!
 
Et son lot de question aussi ! Mer ou montagne ? Le choix est sûrement déjà fait ! Et puis il y aura aussi le passeport vacances, les camps, et le temps à occuper les enfants lorsque tout le monde n’a pas congé !  On prévoit les balades, la piscine, les éventuels séjours chez les grands-parents, avec ce petit espoir que tout le monde sera content !
 
Mais, la réussite des vacances dépend-elle vraiment de l’organisation de l’agenda ? De l’équilibre entre le ni-trop-plein, ni-trop-vide ?
Et si cette fois, on anticipait en changeant non pas le planning ou les activités, mais l’ambiance qui y règne ? 
Si on prenait le temps d’un atelier d’éducation bienveillante pour…

• écouter ce que chacun voudrait vraiment pour ses vacances (on peut passer du « ou bien ou bien » au «et » sans exploser l’agenda, promis !)

• pour passer du rêve à la réalité et planifier de vrais moments pour soi

• que tout le monde soit en vacances et que chacun coopère (si, si, c’est possible !)

• que les moments de complicité soient en première loge 

 
Bref, un atelier d’éducation bienveillante pour un été réussi !
 
Alors comme la formidable équipe de Nendaz vous direz peut-être :
 
« J’ai vu que mes enfants étaient bien plus que les étiquettes que je leur avais mises ! »
 
« J’ai pris confiance en moi j’ai appris à savoir m’écouter ainsi que mes limites. »
 
« Je repars avec un allié, mon mari ! »
 
« Je repars avec des clés permettant de sortir des impasses, ces situations où avant j’aurais jugé en enfermé mon enfant dans un cadre. Bref, je repars avec des outils inestimables ! »
 
 
Alors ça vous dit ?
Le prochain atelier commence le 1er mai et attend votre inscription !

A très vite ! 

Eduquer, qu’est-ce donc au fond ? Du latin « educo », cela voudrait dire « nourrir, instruire » mais également « conduire hors de ».
 
Mais comment nourrir si l’on a rien ou peu à donner ? Comment apprendre à l’autre à sortir de soi-même pour ne pas être esclave de ses pulsions, mais à être quelqu’un qui choisit, quelqu’un de libre, si soi-même on n’en a pas fait l’expérience ?
 
Voilà le premier questionnement de tout éducateur.
 
« On ne peut donner que ce qu’on a. »
Voilà déjà pas mal d’années que je cherche et me nourris.
Aujourd’hui est né le désir de vivre cela d’une manière encore plus forte, plus entière. De sortir de moi-même pour me découvrir davantage, pour me rendre toujours plus autonomne  et plus libre. De rencontrer l’autre, celui qui m’est si différent et pourtant si semblable, celui qui me renvoie à finalement à moi-même. De découvrir mon identité dans toutes ses facettes, pour pouvoir regarder ensuite l’autre, tel qu’il est vraiment, au-delà de l’image que je m’en étais faite.
Il me fallait oser l’inconnu, prendre le large pour mieux connaître ce qui m’est si proche, moi-même.
 
En famille, nous avons donc pris la direction de l’Afrique, plus particulièrement le Rwanda.
A l’école des locaux et de la Formation Humaine Intégrale que nous suivrons, nous nous laisserons découvrir et enrichir.
 
Rendez-vous donc en octobre 2018 pour pouvoir à nouveau chercher ensemble comment être des éveilleurs pour nos enfants, nos élèves, les jeunes mis sur notre route !

Déjà 2 mois passés de 2017!
Ne restez pas avec de bonnes résolutions en attente, passez à l'action!
Un nouveau cycle d'atelier de parentalité bienveillante débute à la fin mars. 

Pourquoi passer tant de temps à crier, négocier, ou menacer alors qu'à l'aide de  quelques outils, nos enfants n'attendent que l'occasion de nous faire plaisir, grandir en confiance et estime d'eux-même, coopérer à la vie de la maison et passer des temps de qualité avec nous? 
Comment ne pas osciller sans cesse entre autoritarisme et permissivité? Comment être ferme tout en restant bienveillant?
Voilà ce à quoi répondent ces ateliers, en alternant partages entre parents, exercices et apports théoriques.

Ici, rien n'est taboo et personne n'est jugé.
Les résultats se font voir dès la première rencontre et c'est le plus bel encouragement!

Alors qu'est-ce qui vous fait encore hésiter? 😉
​Inscrivez-vous à l'atelier!

-Nooon, je ne veux pas mettre ce manteau !

Cette phrase, tout le monde l’a déjà entendue.

Ce matin, elle est à nouveau apparue chez nous, pile à l’heure de partir pour l’école !
Je sors donc ma boîte à outils Faber et Mazlish. Sauf… que je n’ai pas le temps de proposer un autre choix de manteau, d’autant que nous n’en avons qu’un à la taille de miss Soleil et qu’il faut vraiment qu’on s’en aille sous peine d’être en retard! Je sens le stress qui monte!!

Heureusement, je sors tout juste d’un w-end animé par Roseline Roy, Michèle Morel et leur calme olympien ! Je réponds donc après deux secondes de silence :
- Maintenant, on doit partir, mais on va en parler sur la route.

Sur le chemin, miss Soleil m’explique bien fort qu’elle n’aime pas la couleur de ce manteau et m’expose toute une batterie d’arguments anti-joli-manteau gris !
Je l’écoute attentivement en essayant de bien la comprendre, reformulant tant bien que mal ses justifications.
Je lui ai à mon tour expliqué pourquoi je l’aimais bien ce manteau : qu’il avait été acheté dans une boutique pour sa grande sœur, qu’on l’avait prêté ensuite à une de nos amies qui l’avait bien aimé et que je me réjouissais qu’il soit à sa taille pour le lui mettre !
Et madame Soleil de me répondre :
-Ah bon, il vient de là ?! Alors je veux le garder !!
​

Comment aider nos enfants à gagner en autonomie et susciter la coopération ? 

La nouvelle année scolaire est lancée ! Et avec elle, la course aux activités extra-scolaires pour nos enfants! Bon, pas trop quand même, hein ! Juste du sport pour se défouler, de la musique pour éveiller la pensée créative, du théâtre pour que nos bambins prennent confiance en eux, la chorale parce que la prof est géniale et des cours d’anglais, car c’est quand on est petit qu’on assimile le mieux !  Et bien évidemment, c’est à multiplier, par 2, 3,  4 ou plus suivant la grandeur de notre délicieuse progéniture !

Face à ça, deux alternatives : soit courir, tel un lièvre, et prévoir une thalasso à plus ou moins court terme, soit s’organiser un peu et démarrer gentiment mais sûrement, telle la tortue !

En ce début d’année, j’ai demandé à cette fameuse tortue quelle était sa tactique pour ne pas être à la course toute la journée, mais la traverser calmement et surement !

Voici ses trucs et astuces avec les enfants :
   1.   Heure de lever assez tôt, histoire d’être prête avant que toute la famille se lève et que
        ça soit le bazar dans le nid. (hem…) Certes, 10 minutes de sommeil perdues, mais 1
         heure de sérénité gagnée ! 

    2.   Au petit dej’, la morale n’est pas au menu. Repousser la leçon de savoir-vivre dédiée  
         au petit Franklin qui est grincheux au réveil et avec Caroline, pas de « Dépêche-toi, tu
         vas être en retard à l’école ! », mais juste un « L’école commence à 8h00 et il est
         7h40! ». Autant commencer la journée avec bonne humeur !
​
    3.   Elle sait que ses jeunes tortues jouent un peu partout et qu’elles aiment ça. Du coup
          autant garder les tenues de petits princes pour certaines occasions.  Et  pourquoi ne
          pas accueillir les habits sales par un «  La journée a l’air d’avoir été bien remplie, il y a
           un autre pantalon dans ton placard pour demain», plutôt que par un « Oh, non ! ton
           pantalon est tout sale, pourtant tu venais de le sortir de l’armoire ce matin ! »

    4.    Rebaptiser un mur de sa maison en « quartier général ». Y afficher pour les enfants: 

• un calendrier familial avec chacun sa case, pour visualiser sa semaine
• un emploi du temps avec leurs diverses activités, leur programme de devoirs, pour les aider à organiser leur temps
• un pense-bête pour la routine du matin ou celui du retour de l’école. On est moins sur leur dos, comme ça !
• une roue des services, si mettre la table provoque d’éternelles discussions

    5.   Le soir, choisir les habits pour le lendemain, histoire d’optimiser le point no2 ! 

    6.   Mettre en place un rituel du coucher, pour que les enfants sachent ce qui les attend.    
          Même si peu d’entre-eux résistent à la fameuse dernière demande du verre d’eau !
 
Un beau programme pour tenter de préserver une zen-attitude dans notre course aux activités et ainsi éviter de devoir, comme notre lièvre, alterner sprint et sieste durant notre semaine ! Quoique pour les siestes, je suis preneuse !

Cela fait trois jours que tout fonctionne de travers ici. Dès le lever, les embrouilles commencent. Et c'est conscient en plus! "Maman, je suis ronchon, je me suis emmêlé les pieds et me suis levée du pied gauche!" dixit ma puce de 5 ans! "Grrr... et bien, recouche-toi et recommence!" pensais-je, sans le dire...
Dans ces journées où tout commence mal, rythmées par les disputes, les plaintes et les reproches, il me semble toujours difficile de ne pas voir que le négatif. C'est comme si les défauts de chacun de mes enfants me sautaient à la figure... et que j'étais au rebond, prête à riposter! 
Sauf qu'hier, il y a eu un atelier Faber et Mazlish! Et qu'on a traité des rôles dans lesquels on enfermait nos bambins, tels des pots à confiture, bien fermés, bien étiquetés!
Du coup, quand le petit homme de la famille, (qu'on cataloguerait trop facilement et bêtement de tête en l'air),  en stress pour partir à l'école, me crie qu'il a oublié de préparer ses affaires de piscine, je saute sur l'occasion et ... me tais!
Je descends au vestiaire et le regarde préparer ses affaires.
- Dis-donc, c'est drôlement responsable que de se souvenir que tu avais la piscine, moi j'avais oublié! lui ai-je glissé. 
- Ouais, mais c'est parce que la maîtresse nous l'a rappelé à 11h30, répond-il peu persuadé.
- Ok. Mais y penser et les préparer seul, et rapidement en plus, c'est que j'appelle de la responsabilité! 
Déjà à moitié dehors, Tistou arrête la porte et me dit: "Maman, je t'aime trop! Tu es la meilleure des mamans!"

Wouah! Il ne m'en fallait pas plus pour effacer les X dernières prises de tête de la journée! 

C'est donc ça dont il a besoin: qu'on lui donne des occasions pour se présenter une nouvelle image de lui-même! D'ailleurs, il est tellement enfermé dans cette étiquette de "celui qui ne pense pas à ses affaires" ou d'irresponsable, qu'au premier abord, il ne m'a pas cru et a attribué le mérite à sa maîtresse. Il s'est dévalué lui-même!

Leçon du jour: l'estime de soi de nos enfants dépend du regard que l'on porte sur eux.
En relevant ce qu'ils font de bon, plutôt qu'en condamnant ce qui ne nous convient pas, on remplit leur réservoir d'estime d'eux-mêmes. On leur donne confiance en ce dont ils sont capables.
A partir de là, plus de raison de se lever du pied gauche, si l'on sait que la journée nous réservera des réussites et que nos parents seront là pour les mettre en lumière!

Alors, vite au lit et vivement demain!

Ca a commencé par une galère: ma fille réagissant comme moi! Non, non, pas de ces réactions dont vous vous sentez fière et où vous crânez en vous disant: C'est ma fille!! Non, c'était plutôt un miroir vous montrant ce que vous ne voudriez pas faire ou dire et qui est pourtant  reproduit là devant vous! 
Alors c'est l'évidence: je reproduis exactement ce que je rejetais de mon éducation!  Chassez le naturel et il revient au galop!

Prise de conscience: il ne s'agit pas de chasser le naturel ou ce qui m'a été inculqué comme enfant, il s'agit de comprendre pourquoi certains bagages ne me conviennent pas et surtout de trouver comment je pourrais faire différemment! On se forme à n'en plus finir aujourd'hui pour faire face aux nombreux défis professionnels, mais comment se fait-il qu'on n'ait pas de formation pour le plus grand défi qui soit: élever un enfant!

Ni une, ni deux, je me suis inscrite à l'atelier "parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent" de Faber et Mazlish. Ce fut le déclic!
Enfin, on m'offrait des outils pour parler avec bienveillance à mes enfants, en les respectant et aussi en me respectant! Il ne s'agissait plus d'éviter les pleurs à tout prix. Il ne s'agissait plus de leur parler avec une douceur forcée, maîtrisant mes émotions, jusqu'à ce que la marmite explose ("Trop, c'est trop!"). Il s'agissait de s'accueillir chacun, avec nos émotions, nos attentes, avec respect et authenticité! Les masques tombent. Wouah!

1 atelier révélateur, 2 ans de compagnonnage avec de super parents, 1 atelier sur les rivalités et jalousies, 1001 partages avec des amis,...et je suis toujours en marche. Sauf qu' aujourd'hui je me jette à l'eau (où sont mes manchons?!!) pour vous partager cette approche de la parentalité qui a changé mon quotidien.
Au travers des ateliers, de mes expériences (et galères!), de mes découvertes et des vôtres, je vous propose de continuer ensemble sur le chemin de l'éducation bienveillante! 

Les pleurs, la pointe de l'iceberg!

Voilà plusieurs jours que ça dure et là je ne gère plus!
Johanne, tout juste 5 ans, crie, pleure, se jette par terre à la moindre contrariété.
"Je ne veux pas être la dernière à descendre!" "Je veux pas cette assiette!" "Noooooon, pas le bain", "j'aime pas ces bottes!"... ... Et encore, là, c'est quand elle sait pourquoi elle pleure!!
Monsieur et Madame Parents s'arment de leurs outils Faber et Mazlish  et de patience, mais sans résultat majeur. Elle fait même la sourde oreille à présent!

Après moultes discussions parentales sur les caprices de l'enfance qui n'en sont pas, mais quand même un peu, enfin parfois,... Il nous est venu l'idée de changer de cap: et si le problème n'était pas chez cette petite coquine capricieuse (ou pas!), mais chez nous??! (silence...)

Faut dire qu'à force de répéter que la petite soeur fraîchement arrivée est vraiment très souriante et qu'elle est super facile, Johanne doit l'avoir compris maintenant! Et certainement que le bref séjour de Madame Parent à l'hôpital n'est pas passé si inaperçu que ça!

Du coup, on reprend ses outils Faber et Mazlish et on recommence un peu différemment!

Ca donne ça par exemple, lors d'une de ses fameuses crises:
- Où est passé ma petite Johanne Soleil? Je la cherche partout. J'en ai tellement besoin, car depuis quelque temps il pleut dans cette maison et sans elle, impossible de retrouver le soleil.
- Elle est à l'hôpital! grogne Johanne
- Ah! bon! Mais est-ce grave?
- Oui, elle s'est fait rouler dessus par une voiture!!
- Oh! Mais comment est-ce arrivé? demandais-je.
Après m'avoir raconté son histoire de voiture, elle est allée chercher Johanne Soleil à l'hôpital et la bonne humeur est revenue à la maison. Affaire à suivre!;-)

Les pleurs sont souvent la pointe de l'iceberg. A nous de chercher ce qui se cache là-dessous! ​